mercredi 23 janvier 2013

Fécamp, église Saint-Étienne

L'église Saint-Étienne de Fécamp avant la très lourde réfection
entreprise par l'architecte Camille Albert à la fin du 19e siècle.
Sur ce magnifique cliché, le portail ouest, est tout récent ; et
ses deux tourelles font  un peu décor d'opérette.
Est-il vraiment en harmonie avec le reste de l'édifice ?  
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En revanche, la haute tour de clocher actuelle n'est pas encore construite.
Hérissée de blocs dont la sculpture ne fut jamais achevée,
cette tour un peu démesurée fait désormais partie du paysage fécampois
avec son petit air d'église anglaise de style "gothique perpendiculaire".
Pourtant, je crois que je préfére le petit toit pyramidal d'avant...
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mercredi 9 janvier 2013

Contremoulins, château de Gruville

Construit à partir de 1889 par l'architecte Camille Albert (1852-1942)
pour l'industriel fécampois Alexandre Le Grand (1830-1898)
le château de Gruville est un exemple absolu du style éclectique du 19e siècle,
à l'instar de la distillerie de liqueur Bénédictine construite à Fécamp par et pour les mêmes,
mêlant répertoire de matériaux locaux et citations architecturales savantes.
Pour en savoir plus, on se reportera à l'étude de Manolita Fréret sur Camille Albert,
Créaphis Éditions, 2009, disponible en librairie
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Les toitures très pentues et les faîtages travaillés confèrent une allure de "conte de fées" à l'édifice.
Les lucarnes sont d'esprit Renaissance, tandis que les tours d'angle,
qui renferment les escaliers, sont d'inspiration médiévale.

Briques appareillées en losange ou en damiers et pans de bois
font référence à l'architecture locale.

Un soin particulier est accordé au parc, d'esprit 19e siècle, et à l'énorme serre.
A proximité, une remarquable ferme-modèle est construite et exploitée.

 

Curieusement proportionné, l'extravagant porche d'entrée en angle
est remarquable par sa forme très sophistiquée.
En revanche, l'intérieur du salon est conforme aux standards "petits bourgeois".

jeudi 3 janvier 2013

Fécamp, ancienne voilerie

Les démolitions de l'usine adjacente ont permis de redécouvrir cette ancienne voilerie,
située avenue Jean-Lorrain, et miraculeusement préservée jusqu'à nos jours.
A l'apogée de la pêche à Terre-Neuve vers 1900 - 1910, plusieurs voileries
fournissaient les milliers de mètres carrés nécessaires aux grands voiliers morutiers.
Celle-ci semble bien être la dernière.
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L'atelier est tout en longueur pour pouvoir déployer les voiles en cours de réalisation.
Des "jours" rayonnants, plutôt élégants, éclairaient les ouvriers au travail, tandis que
du côté de l'avenue, une petite boutique servait sans doute de bureau.
Au dessus, une grande ouverture en façade facilitait les approvisionnements et les livraisons.
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